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La newsletter est un outil de conquête, selon la chronique du médiateur


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    Les articles du journal se lisent de plusieurs façons. « Au long », en tournant les pages en papier ou celles téléchargées sur écran si l’on fait partie des 48 000 abonnés numériques de « Sud Ouest ». Également, nombre de nos abonnés lisent nos contenus à l’article sur leur ordinateur ou, à 90 % du temps, sur leur smartphone, en fonction de leurs sélections thématiques et géographiques.

    Une autre...

    Les articles du journal se lisent de plusieurs façons. « Au long », en tournant les pages en papier ou celles téléchargées sur écran si l’on fait partie des 48 000 abonnés numériques de « Sud Ouest ». Également, nombre de nos abonnés lisent nos contenus à l’article sur leur ordinateur ou, à 90 % du temps, sur leur smartphone, en fonction de leurs sélections thématiques et géographiques.

    Une autre possibilité, complémentaire, existe avec les newsletters – pardon pour l’anglicisme, mais personne n’emploie le mot « bulletin »… De quoi s’agit-il ? D’un mail envoyé à des inscrits qui propose une sélection d’articles. Certains sont en accès gratuit, d’autres en zone Premium, c’est-à-dire réservés aux abonnés, comme « L’édition du soir » ou « Les coulisses de la rédaction » chaque samedi. Pour la plupart, il suffit de s’inscrire sur sudouest.fr qu’on soit abonné ou pas. « C’est une relation personnalisée, un lien de confiance de la part des lecteurs », dit Mathieu Hervé, en charge des newsletters.

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    Il existe ainsi une quarantaine de newsletters dans la constellation « Sud Ouest ». La plus ancienne est « La Matinale ». Depuis plus de quinze ans, elle propose un « digest » (ndlr, une sélection) des articles à ne pas manquer pour commencer la journée. On expédie des centaines de milliers de mails par jour. Au sommet trônent les récapitulatifs départementaux : préparés par les journalistes de nos agences des villes préfectures (et de Bayonne), ils sont envoyés chaque jour à 17 h 30 à 200 000 inscrits. « La Matinale », elle, l’est à 100 000 personnes.

    Le baromètre de ces « bulletins » a sa propre météo… La newsletter « Courir », par exemple, a été stoppée faute de… participants. « La lettre des abonnés » du samedi est devenue « Les coulisses de la rédaction » : elle évoque les temps forts de la semaine écoulée. « Planète Surf » vient de faire son apparition, sous la houlette de notre confrère basque Vincent Martin. En prolongement de l’engagement de notre média en faveur de l’environnement, une newsletter « Déclic » dominicale a vu le jour. D’autres sont en projet, sur des thèmes encore confidentiels.

    Les efforts conjugués de la rédaction et du marketing aboutissent aujourd’hui aux newsletters par bassins de vie. Celle sur Bordeaux, quotidienne, existe déjà, comme une autre sur le bassin d’Arcachon. La Rochelle est en préparation. Les agglomérations importantes des six départements de la zone « Sud Ouest » suivront. Dans ce domaine, il est fait appel à l’intelligence artificielle. Soit un algorithme puissant qui permet d’aller chercher les articles qui lui semblent les plus pertinents », livre Aurélien Robert, chef de projet CRM & Fidélisation à « Sud Ouest ».

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    Tout ceci est effectué en fonction du potentiel viral de ces contenus avec les réseaux sociaux, des mots-clés présents dans les titres et les articles, des thèmes abordés, des performances des statistiques précédentes. « Grâce à son algorithme, l’outil promet aussi une personnalisation de la newsletter, tant dans la sélection de contenus que dans le timing d’envoi. Théoriquement, on peut avoir autant de versions d’une newsletter qu’il y a d’inscrits », termine Aurélien Robert.

    « La newsletter est un vecteur de fidélisation et de conquête. Elle doit satisfaire nos abonnés numériques, en leur offrant un choix optimal de contenus et, à la fois, faire découvrir ces contenus au plus grand nombre. C’est un premier contact avec la marque, élément décisif vers un éventuel acte d’engagement », dit Mathieu Hervé. Tout en restant modeste quant aux taux d’ouverture des mails-newsletters par ceux qui les reçoivent : 25 % c’est bien, 30 % très bon, 40 % excellent. Plus on s’adresse à un public « de niche », ciblé, plus les mails sont ouverts. D’où la tendance engagée.

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    Author: Renee Mullins

    Last Updated: 1703530082

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    Name: Renee Mullins

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    Job: Archaeologist

    Hobby: Gardening, Fishing, Arduino, Painting, Card Collecting, Knitting, Tea Brewing

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